| |
 |
RETROUVEZ TOUTES LES EXPRESSIONS, LEUR SIGNIFICATION ET ORIGINE...
|
 |
| |
|
|
|
"Bête comme ses pieds" |
|
|
|
| |
Signification
- Être très bête, être idiot.
Origine
La liste des expressions « bête comme » est longue. « Bête comme un âne, bête comme une cruche… ». La comparaison avec les pieds est apparue dans le courant du XIXe siècle et s’explique facilement. Les pieds étant à l’opposé de la tête, à l’opposé de l’esprit et dépourvus d’une intelligence propre, il n’en fallut pas plus pour les prendre comme exemples de la bêtise humaine.
|
|
|
|
| |
 |
|
| |
|
|
|
"Avoir l’air de revenir de Pontoise" |
|
|
|
| |
Signification
- Avoir l’air ahuri.
Origine
Pontoise, petite bourgade située à une vingtaine de kilomètres de Paris, fut à plusieurs reprises au XVIIIe siècle le refuge de Louis XIV. Ceci ajouté à une certaine moquerie des Parisiens pour des « provinciaux », il n’en fallut pas plus pour faire naître cette expression !
|
|
|
|
| |
|
|
| |
|
|
|
"Faire le Jacques" |
|
|
|
| |
Signification
- Faire l’imbécile, se conduire stupidement.
Origine
Jacques (tout comme Gilles et Guillaume) était autrefois le surnom volontiers donné aux paysans puis aux niais et autres simples d’esprit. D’où le sens de cette expression parue à la fin du XIXe siècle.
|
|
|
|
| |
|
|
| |
|
|
|
"Faire le mariol" |
|
|
|
| |
Signification
- Faire l’intéressant, le godelureau, le joli-cœur.
Origine
Mariol était jadis un diminutif de Marion lui-même diminutif de Marie et donc de la Vierge Marie. Au XIIIe siècle, il devient un terme de mépris désignant la sainte Vierge. Puis de la rencontre des marjolets (ou mariolets), jeunes élégants freluquets, ou du mariolo italien qui désignait un filou, est né le mariol de notre expression, une personne qui fait le joli-cœur, l’intéressant.
|
|
|
|
| |
|
|
| |
|
|
|
"Un mouton de Panurge" |
|
|
|
| |
Signification
- Se dit d’une personne qui imite inconsidérément, sans esprit de critique ce qu’il voit faire par un autre.
Origine
Cette expression est née d’un passage du Quart livre de Rabelais (1546) illustrant la vengeance de Panurge envers Dindenault, un marchand de mouton : après lui avoir acheté le plus beau de ses moutons, Panurge le jette à la mer. Hélas pour Dindenault, les autres moutons en font de même.
|
|
|
|
| |
|
|
|
